Byd Tang est prêt à arriver en France avec le restylage, qui allie le design, les performances et la technologie de charge. Nous avons testé la voiture en avant-première à Monaco, où la marque est sponsor de l’UEFA. Les Chinois se plient aux goûts des automobilistes du vieux continent, essayant d’interpréter pleinement les besoins des Européens afin de viser un segment important du public.

Les Chinois et les anti-Tesla

Le vieux continent, après tout, est un terrain de jeu où les plus grands se sont toujours affrontés. Tesla a apporté l’électrique américain, tout en design et en performances, et maintenant c’est au tour de l’Est, les chinois de BYD qui aiment tout parier sur leurs propres ressources, et pour cette raison, ils sont entrés plus lentement sur le marché : 77 pays et régions, dont le Brésil, l’Allemagne, le Japon et la Thaïlande (depuis mai), sans oublier une présence stratégique sur six continents en tant qu’entreprise technologique mondiale opérant dans des secteurs stratégiques tels que le transport ferroviaire, les énergies nouvelles et l’électronique. Leur avantage est l’assemblage, c’est-à-dire savoir tout construire soi-même, du châssis aux moteurs, en passant par les batteries, et ainsi avoir une meilleure maîtrise des coûts.

En 2023, les ventes de voitures BYD ont dépassé les 3 millions d’unités, avec des exportations en hausse de 334 % par rapport à l’année précédente. À ce jour, BYD a vendu plus de 7,6 millions de véhicules à énergies nouvelles (NEV), avec une valeur de marque supérieure à 10 milliards de dollars. BYD reste ainsi parmi les 10 premières marques automobiles mondiales pour la deuxième année consécutive. Défier les marques qui se vendent le plus et celles qui sont toujours restées dans le segment est le grand défi de la BYD Tang, le nouveau SUV.

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En chiffres

Le BYD Tang est un super SUV : il mesure 4 970 mm de longueur, 1 955 mm de largeur et 1 745 mm de hauteur. L’empattement est de 2 820 mm, car le conducteur de ce segment ne fait aucun compromis sur le confort. Le coffre varie de 235 litres avec les trois rangées de sièges en place jusqu’à 1 655 litres lorsque les deuxième et troisième rangées sont rabattues : il est donc également possible d’accueillir un adulte à l’arrière (mesurant environ 1,75 cm) pour voyager dedans. Dans tout ça, il faut composer avec les câbles de recharge (la voiture est 100% électrique) pour lesquels il n’y a pas de compartiment spécial.

Intérieurs

Le toit panoramique de série est appréciable. Lors du restylage, une grande attention a été portée à la qualité de l’intérieur : avec des sièges en cuir Nappa matelassé, disponibles en noir et orange, associés à un tableau de bord recouvert de daim. Dans le tunnel central se trouve un grand compartiment de rangement et au centre se trouve le levier de vitesses électrique.

Le tableau de bord est dominé par l’écran du système d’info divertissement de 15,6 pouces, capable d’être positionné verticalement ou horizontalement selon vos envies : la connexion 4G est de série, tout comme le système audio Premium Dynaudio à 12 haut-parleurs. On retrouve également un système d’éclairage d’ambiance de 31 couleurs et la possibilité de recharger votre smartphone sans fil avec une puissance allant jusqu’à 50 W.

Au volant du Byd Tang

Par rapport au premier lancement, Tang dispose désormais d’une nouvelle batterie BYD Blade, d’une capacité qui passe de 86,4 kWh à 108,8 kWh : elle se caractérise par une cathode lithium-fer-phosphate (LFP) et 24 modules de batterie refroidis par liquide. cellules, chacune avec un profil longitudinal semblable à une lame : une conception brevetée, qui améliore la durabilité et la longévité, selon ce que disent les initiés.

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Le véhicule est actuellement en mesure de garantir une autonomie sur le cycle WLTP de 530 km (contre environ 400 pour le précédent), capable d’absorber de l’énergie jusqu’à 170 kW en DC pour une charge rapide de 30 à 80 % en une demi-heure. De plus, la technologie de production Blade permet à la chimie LFP d’atteindre des normes de sécurité très élevées en cas de choc : la voiture a en outre obtenu 5 étoiles aux tests Euro NCAP, un autre élément qui lui permet de rivaliser avec les autres acteurs du marché.

Sous le capot, ce dernier alimente les deux moteurs électriques : celui avant développe 180 kW, tandis que celui arrière apporte 200 kW. La puissance combinée de 380 kW (517 ch) permet un 0-100 km/h en 4,9 secondes (vitesse maximale de 190 km/h) avec un couple total de 700 Nm : cela signifie une accélération instantanée et fluide. Des performances satisfaisantes, compte tenu du tonnage allant jusqu’à 2630 kg, et du confort dû à la suspension à commande électronique de série. La transmission intégrale est insérée indépendamment par le système de gestion, privilégiant la traction avant pour maximiser l’efficacité. Ce n’est pas une mince affaire, après tout, lorsqu’il s’agit d’un SUV extra-large.

Il convient également de mentionner la pompe à chaleur standard, utile pour maintenir la batterie en vie pendant les mois froids, en plus des systèmes de conduite autonome de niveau 2 : il y a jusqu’à 22 capteurs à bord : 12 radars à ultrasons, 5 ondes millimétriques, 4 capteurs surround et une caméra haute définition sur le pare-brise.

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Rendez-vous en Concession BYD

SI vous souhaitez essayer le véhicule ou en savoir plus sur le BYD Tang, vous pouvez vous rendre chez un concessionnaire BYD. D’ici à la fin de l’année, il devrait y avoir pas moins de 80 sur tout le territoire Français, notamment dans les plus grandes villes.

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